Quantité de lait

Bonjour !
Je viens de finir Grandir Autrement n°20 dans lequel il y a un article sur le don de lait.
Ca donne envie de donner !
Seulement voilà, je voulais discuter un peu avec vous de la quantité de lait.
On dit que la quantité de lait est adaptée au bébé.
Mais alors, pourquoi certaines mamans ont "trop" de lait ? Ce trop plein leur permet notamment de donner du lait à un lactarium, par exemple, ou alors elles ont besoin de tirer pour ne pas être engorgées.
Je suis sûre, et ce n'est pas pour justifier le sevrage de Nils à sept mois et demi, que je n'avais pas beaucoup de lait, voire pas assez.
Parce que :
- il me fallait trois tirages (forts) de 20 minutes chacun par jour pour espérer tirer 300 ml.
- Je devais tirer mon lait le week-end pour reconstituer mon stock de lait congelé, pour faire des compléments pour la crèche.
- Au moment où j'ai sevré Nils, j'ai tiré mon lait un soir car il s'était endormi, et franchement le lait était très très clair, c'était presque de l'eau.
- Le week-end, Nils tétait toutes les deux/trois heures, et se réveillait plusieurs fois la nuit pour téter. S'il avait été rassasié par mon lait, il n'aurait pas eu besoin de téter si souvent... A partir du moment où nous avons diversifié sa nourriture, il se réveillait moins la nuit et quand il est passé au biberon de lait infantile, il ne s'est plus réveillé du tout.
- Je n'aurais jamais pu donner à un lactarium.
Qu'en pensez-vous ?

Alors je fais partis des mamans qui doivent tirer leur lait pour éviter l'engorgement, j'ai donc un stock de lait dans mon congélo plutôt conséquent

Je trouve que 300 ml par jour, c'est pas peu comme tu as l'air de le penser.De plus, ce que tu tires ne reflète pas ce Nils pouvait téter lui, puiske sa succion est plus efficace que le TL

Tu parles de lait clair, limite de l'eau, je te dirai que la compo du lait change en cours de tétée.Au début la tétée est rafraichissante et désaltérante, ensuite viens le lait gras.

Je peux t'assurer que moi qui est beaucoup de lait, mon lait est très claire quand je le tire.

Nils tétait souvent le week end, justement pkil n'y avait pas accès la semaine et donc profiter pleinement de la présence de sa maman.

Il se réveillait la nuit idem pour profiter de toi je dirai.
Tu dis kil n'était pas rassasier, mais il faut savoir que le lait maternel se digère en 20 min et ne contient que très peu de déchets à évacuer il est donc pas anormal kil réclame plus.

En effet, avec le le LA il dort mieux et semble plus repu, pke se lait est plus long à digérer.Comment dire il plombe plus l'estomac ( l'image n'est pas très belle mais j'espère que tu verras ce que je veux expliker )

Tu n'aurais ptet pas pu donner à un lactarium, on ne peut pas le savoir à l'avance.Chaque allaitement est différent, c'est une nouvelle histoire qui vient s'inscrire dans nos vie.
Peut etre que si tu avais eu l'habitude de donner le sein à Nils et tirer ton lait en plus plusieurs fois par jour, tu aurai pu pke la production aurait pu s'adapter.
Mais tout ça était dans l'hypothèse ou tu ne tirais pas pke tu travailles.

Je pense qu'il est plus dur d'allaiter en travaillant, qu'en étant à la maison.
Pke la relation que tu as avec ton enfant pendant l'allaitement est plus humaine, c'est de l'amour et du coup psychologiquement ça aide à la montée de lait
La relation que tu as avec ton TL, c'est pas de l'amour, c'est plus une obligation, certes pour ton petit on est d'accord, mais y'a pas la chaleur des deux corps entre bébé et maman et la douceur du câlin.

Tout ça pour dire que ce que tu as fait pour Nils est un acte d'amour incroyable et que je suis très admirative d'une maman comme toi.

Je n'ai pas posté ce sujet pour qu'on me jette des fleurs, mais tes compliments me touchent beaucoup Minou, merci !

Effectivement, si la situation avait été différente, si j'étais restée plus longtemps à la maison, ma production de lait aurait peut-être été différente... qui sait ?

Mais quand même, je me demande si vraiment, l'allaitement long est possible pour toutes les femmes.

Qu'en pensez-vous ?

Au fil du temps l'allaitement devient différent car l'enfant évolue et donc ta production s'adapte et ton enfant demande autre chose.
A la fin ma fille ne tétait plus que le matin.

Moi je n'ai jamais réussi à tirer 300ml dans la journée.
Je pense plus que c'est la fatigue qui a joué sur ta production de lait.
On dit aussi que certaines femmes ont un stock de lait plus important dans leurs seins quand ils sont plus gros, je dis bien un stock et non une production.
Donc quand on a des plus petit sein, le bébé doit se déplacer à la source plus souvent.

Delph a écrit:

Au fil du temps l'allaitement devient différent car l'enfant évolue et donc ta production s'adapte et ton enfant demande autre chose.
A la fin ma fille ne tétait plus que le matin.

Moi je n'ai jamais réussi à tirer 300ml dans la journée.
Je pense plus que c'est la fatigue qui a joué sur ta production de lait.
On dit aussi que certaines femmes ont un stock de lait plus important dans leurs seins quand ils sont plus gros, je dis bien un stock et non une production.
Donc quand on a des plus petit sein, le bébé doit se déplacer à la source plus souvent.

Que veut tu dire Delphine par stock?
Les seins ne sont pourtant pas des réservoirs à lait

Je me disais la meme chose que toi Clarisse, parceque en ce moment Taïna a beaucoup de mal a téter, quand elle se met au sein, le lait mets une éternité à arriver très souvent. Sauf quand elle n'a pas teter pendat longtemps mais dans la journée j'ai l'impression que je ne produit plus assez pour elle. Pourtant celles qui me conaissent savent que je ne manque pas de volume de poitrine lol!!! Je vois la pédiatre demain pour essayer de trouver une alternative, on a déjà commencer les petits yaourts quelques fois dans la semaine.
J'ai juste l'impression que mon corps a réduit la production de lait quand je commençais à parler de sevrage partiel à 6 mois. Depuis je me pose des questions sur ma lactation et pourtant je ne travaille pas...

nanoo est tu fatigué?as tu eu ton RDC?
cela peut expliker une baisse de lactation

As tu l'impression d'avoir moins de lait juste pke ta poitrine est redevenue plus souple?
pke si c'est le cas s'est tout à fait normal, tu es surement passé en lactation automatique ( et tu produit donc le lait à la demande )

Tu peux ptet prendre kelkes chose pour booster ta production si ça peut t'aider
galactogyl, ovomatine, homéo etc...

J'ai pris de la levure de bière, c'est peut-être ce que j'ai trouvé de plus efficace...
Je me demande s'il n'y a pas de l'huile de palme ou des matières grasses hydrogénées dans l'Ovo***ine, non ?

Mm....toujours à la recherche des thèmes qui enrichissent et surtout qui font échanger cla78!!

En lisant vos messages, j'ai tout d'abord voulu en savoir plus sur cette idée de réservoir = à la grosseur des seins, qui me parait peu probable. Mais bon, je suis toujours prête à apprendre! Du coup je suis allée sur le site de la Leche League, que je conseille vivement pour toutes celles qui se posent des questions sur l'allaitement. En voici un article que j'ai trouvé :
http://www.lllfrance.org/Allaiter-Aujourd-hui/AA-44-Frequence-et-duree-des-tetees.html?q=gros+sein
Peut-être y trouveras-tu certaines réponses Cla78.

J'en retiens les idées de couple mère-enfant, histoire unique, jamais comparable à un autre couple de même nature ; idée de tétée nutritive mais également et beaucoup aussi de tétées-câlin, tendresse et amour, un partage incomparable...

Je vous conseille, surtout pour celles qui sont en plein questionnement, je pense à toi Nanoo, d'y aller jeter un oeil, d'y écrire un mot clé et de voir la tonne d'info disponible!

D'ailleurs nanoo, je trouve intéressant la piste que tu ouvres quand tu notes que tu as ressenti que ta lactation baissait quand tu as commencé à penser au sevrage... C'est intéressant de voir toute la situation dans sa globalité. Cela offre un nouveau point de vue et de nouvelles réponses, bien souvent plus adaptées à ce que l'on vit véritablement.

Amélie, tu as tapé "gros seins" dans les mots clés ?! Si tu avais fait une recherche Go**le avec ces termes, je n'ose imaginer ce que tu aurais trouvé comme sites !!!

Je te rejoins, je trouve intéressant que Nanoo ait eu l'impression que sa lactaction ait baissé quand elle a pensé au sevrage, car je pense que le psychologique joue beaucoup.

J'avoue qu'arrêter d'allaiter Nils m'a facilité le quotidien, parce que tirer son lait au bureau et donner le sein à la demande, la nuit également, quand on a déjà presque trois heures de transports en commun par jour, ça m'épuisait, à force...

Et pourtant je me suis sentie coupable (et parfois je me sens encore coupable) !
D'autant plus que je suis à fond "attachment parenting" et qu'évidemment l'allaitement est encouragé à fond. J'ai même parfois eu l'impression qu'il est encouragé, coûte que coûte, même si la mère est sur les rotules !

D'ailleurs, Amélie, quand tu dis "J'en retiens les idées de couple mère-enfant, histoire unique, jamais comparable à un autre couple de même nature ; idée de tétée nutritive mais également et beaucoup aussi de tétées-câlin, tendresse et amour, un partage incomparable...", je suis entièrement d'accord, mais il faut aussi que ça reste un plaisir pour la mère autant que pour l'enfant, sinon les tétées ne seront plus des câlins longtemps. Et puis ça veut dire que ne pas allaiter son enfant prive la mère et l'enfant de tendresse et amour, d'un partage incomparable ? Il faut faire attention à tout ce qu'on dit, car on peut également culpabiliser les mamans qui ont fait le choix (ou pas) de ne pas allaiter. Il y a de nombreuses mamans qui se sentent agressées par le discours de la Leche League qui les fait se sentir coupables...

Je peux parfois paraître agressive et je m'en excuse, n'y vois pas une attaque personnelle, je respecte et apprécie beaucoup tout ce que tu es, Amélie !

Je m'éloigne du sujet de départ, revenons à nos moutons.

Il n'empêche, quand j'ai fini par allaiter Nils uniquement le matin et le soir (pas vraiment à la demande le matin, puisque je le "réveillais" pour qu'il ait une tétée avant de partir), et bien j'ai eu la sensation que ma production de lait a sérieusement baissé.
Je n'ai pas du tout pu concevoir l'allaiter à la demande le week-end parce que je ne voyais pas du tout comment mon corps allait pouvoir s'adapter à cinq jours matin et soir (+ nuit), et deux jours (+ nuit) à la demande... j'avais du mal à le concevoir. Si j'ai introduit les bouillies à base de crème de céréales le soir, c'est parce que j'avais l'impression que mon lait ne suffisait plus... Alors mon instinct était-il erroné ? possible.

Peut-être qu'inconsciemment, j'avais envie de passer à autre chose dans ma relation avec mon tout-petit, ou alors je me suis laissée dépasser par le rythme des journées de travail et je suis tombée dans la facilité en sevrant Nils... Ma paresse a peut-être repris le dessus... Je ne sais pas.

Mais je continue de me poser la question, d'autant plus qu'une amie de ma soeur aînée a eu un petit garçon il y a deux semaines, elle voulait l'allaiter, mais ça n'a pas marché (si j'ai bien compris, elle n'avait pas assez de lait). Alors, aurait-elle dû "s'accrocher" ?
Et j'ai rencontré un couple parents d'une petite fille qui n'a commencé à prendre du poids et à grandir que quand les médecins ont dit à ses parents de passer au lait infantile... Sa maman tenait à allaiter sa fille, elle a "persévéré" mais jusqu'à quel point "s'accrocher", puisque la petite ne grossissait ni ne grandissait ?

Est-ce vraiment scientifiquement impossible que le lait d'une maman ne suffise pas à son enfant ?

Ou bien est-ce parce que c'est encore trop ancré dans les discours de notre société que je peux envisager qu'une mère n'ait pas assez de lait ou que son lait n'est pas assez nourrissant pour son enfant ?

J'aurais tendance à dire que le problème vient souvent de l'extérieur.
Parfois certains bébés n'arrivent pas à téter, pour de multiples raisons, d'où une montée de lait faible.
Pareil pour une baisse de lait la raison est extérieure.
Les causes physiologiques sont vraiment très rares. De plus, les médecins ne pensent qu'au poids du bébé et ne cherchent pas toujours au bon endroit.
La solution peut être plutôt de consulter une sage femme ou une consultante en lactation qui cherchera plus l'origine du problème.

Ah Cla78.....
Merci de me respecter telle que je suis, cela me fait plaisir
Je vois que tu continues toujours à chercher le meilleur du meilleur! J'ai confiance, tu trouveras...

Quant à mes termes, j'ai repris certains de l'article.
Tu dis qu'il faut faire attention à ce que l'on dit, j'aimerais te répondre qu'il faut également faire attention à nos interprétations... Je crois comprendre que tu y vois une sorte d'atteinte à l'amour que donnent les femmes qui biberonnent? C'est ça? Tu as l'impression que cela t'accuse de quelque chose?...

En ce qui concerne tes témoignages d'allaitement, j'aimerais juste rappeler qu'un allaitement, sa mise en route dépend beaucoup de l'accouchement, mais également de chaque couple mère-enfant, de l'histoire de chacun, voir même parfois des générations précédentes!
Je suis contre les généralités. Les individus sont trop importants pour moi pour tirer des conclusions si simples. Il y a la physiologie, l'anatomie, les sciences et ça c'est difficilement discutable. Par contre toute la dimension psychologique est propre à chacun. Et c'est une partie non dédaignable dans la réussite d'un allaitement.

Je pense qu'il ne faut pas se sentir acculé ou "visé". Les mots sont là pour susciter en nous des ressentis, des émotions, qu'il est à mon avis très intéressant d'accueillir et d'écouter chacun pour soi, pour éclairer un peu mieux sa route. Parfois, il est intéressant même de faire clarifier les pensées de l'autre pour être sûr de ne pas s'embarquer sur un mauvais chemin... Après tout, ce que les autres pensent de nous, qu'est-ce que cela donne comme valeur à ce que nous aimons, ce qui nous semble bon... et oui ca vous fait penser à la confiance en soi? Une belle estime de soi?... oui moi aussi

Bon mais je m'éloigne du sujet... quoique

En résumé, c'est intéressant de savoir comment ça se passe ailleurs, s'ouvrir à d'autres ressentis, d'autres méthodes, d'autres points de vue, mais attention à ne pas s'approprier ou faire du copier collé avec des mots qui collent à un tout autre vécu!....

Ah ces mots...
Bon sur ces pensées spirituelles du soir, plein d'espoir à vous toutes! Bon courage, et bonne nuit!

Merci Amélie, je sentais bien que tu allais répondre quelque chose comme ça, et la réponse dépasse mes espérances (comme souvent avec toi d'ailleurs).

Merci pour ton bon sens et ta faculté de reformulation.

Effectivement, tout en écrivant qu'il faut faire attention à ce qu'on dit, je me disais qu'il fallait faire attention à comment on reçoit ce que l'autre dit.

Car, évidemment, si j'ai réagi de la sorte, c'est que ça me touche, et sans doute qu'une autre femme, avec un vécu, une histoire, différents, n'aurait pas réagi de la sorte.

Je me disais également, en écrivant ces mots, que ce n'est pas forcément à la personne qui dit les choses de faire attention à ce qu'elle dit, ce n'est pas évident de se mettre à la place des autres (c'est même impossible, nous n'oserions plus rien dire !).

Par exemple, alors que nous avions des difficultés à concevoir, nombreux sont ceux, qui même s'ils connaissaient nos galères, ont fait des remarques qui auraient pu nous blesser : une amie par exemple, qui disait, alors que nous parlions de ses deux filles "Faites des enfants !" en soupirant... J'avais envie de lui répondre "Ben, justement, nous aimerions bien..." mais elle ne pouvait pas se mettre à notre place (je crois que les gens qui n'ont pas eu de difficultés à avoir un enfant ne peuvent pas imaginer ce que c'est d'avoir des difficultés à en avoir), ce n'était pas mal intentionné de sa part, je ne lui en ai jamais voulu.

Tu dis "Les mots sont là pour susciter en nous des ressentis, des émotions, qu'il est à mon avis très intéressant d'accueillir et d'écouter chacun pour soi, pour éclairer un peu mieux sa route.", et bien je crois que j'ai encore du mal à faire ça, il y a encore trop de verrous en moi pour que je prenne même le temps de réfléchir aux ressentis et aux émotions que suscitent les mots...

A suivre...

Pour revenir au sujet de départ, merci Delphine, ton point de vue me semble une excellente réponse !

Mmmmm.....J'aime quand tu laisses tomber tes barrières cla78....c'est si agréable de se connecter via nos émotions respectives... merci!

Ta persévérance et tes motivations te font avancer, n'en doute surtout pas.

Tu sais, je lis Les mots sont fenêtres ou bien des murs...de Rosenberg. Dès que tu es prête, plonges y! A moins que tu es déjà pris la température?...Cela t'apportera beaucoup j'en suis sûre.

On pourra tourner tout dans tous les sens, j'aimerais conseiller de vivre autant que possible l'instant présent, tel qu'il se présente, et de savoir profiter de la bonne santé, de la Vie du partage, sans regarder chez le voisin...

Aujourd'hui, j'ai pris conscience que ma peur de la mort était entretenue par mon envie de vivre l'instant présent! (merci maman )
Pourquoi ne pas vivre l'allaitement présent, le biberon présent, le partage avec son enfant, vivant, en bonne santé.... Oui nous sommes perfectibles, tous!!! Mais on n'arrivera jamais à la fin de ce voyage...Alors, stoppons nous un instant, pour respirer profondément et savourer...

Cla78, tu es la bienvenue chez moi pour jouer ensemble au jeu de la Transformation que j'ai acquis ce we au festival du jeu sur le développement personnel! Un très bel outil!

Merci Amélie pour tes mots et pour l'invitation !

Bonne nuit, faites toutes de beaux rêves...