Au coeur des émotions de l'enfants : comment gerer les colères

Merci Amélie et merci Arthur et Colin pour leur patience !
Je rebondis sur le fait que tu as donné le sein pour répondre au "besoin de succion".
J'ai pensé également que ça pouvait être une solution (à la crèche ça risque d'être un peu problématique).
Je sais bien qu'il ne faut pas prendre tout ce qu'elle écrit au pied de la lettre, et l'adapter à son vécu, ses expériences, ses objectifs, etc., mais ça rejoint aussi ce qu'Isabelle Filliozat écrit : "Vous apprenez à votre enfant à avoir besoin de quelque chose dans sa bouche dès qu'il vit une émotion."
Alors quid ?

Je me souviens m'être arrêter là dessus et d'avoir eu la même réaction que toi. Notamment pour la nuit, où je donne le sein systèmatiquement...Et puis après oui j ai eu l idée d autres astuces, mais concrètement je pouvais pas...alors bah je fais comme je peux..et puis je me dis que l'histoire d avoir un truc dans la bouche, ce n'est pas non plus qu'une histoire de tétine ou de sein...enfin bon..c'est peut être un moyen de me rassurer

Ici, je sais pour l'avoir lu qu'il faut laisser les bébés pleurer et les accompagner mais moi je n'y arrive pas? Quand mon bébé pleure et que ses besoins sont satisfaits je lui donne le sein, c'est d'ailleurs surement pour cette raison que Lisa tete encore beaucoup.
Mes gars ont aussi eu la tétine puis sont passés au pouce d'eux même et Lisa prend le même chemin ...
Je pense que le plus important c'est d'accompagner, de montrer à notre enfant qu'on comprend sa "détresse", qu'on est là...
Pour Luck j'avais tendance à partir de ses deux ans à lui dire "allez viens me faire un calin et arrête de pleurer", depuis je le laisse pleurer un moment pour que ça sorte puis on en parle, je lui dis que (selon la situation) qu'il a le droit d'être triste, en colère, énervé... Et rien que ça suffit très souvent à calmer les pleurs, il a été entendu .

Merci timluck !

Pour ce qui est des pleurs de petits, quand Léo avait moins de 3 mois, il se réveillait systématiquement à 21h55 et pleurait pendant deux ou trois heures d'affilées. On essayait de le calmer, mais rien ne marchait. On a donc finit par l'accompagner dans ses pleurs (sans avoir lu Filliozat, mais si je l'avais lu à l'époque, je me serai posé moins de questions). On le berçait, on le prenait avec nous dans le lit, on lui parlait...
C'est important qu'il n'ait pas à pleurer tout seul, mais sente le contact de ses parents, ou leur voix, et sache qu'on est là pour lui...

Pour la tétine, ça tombe bien qu'on en parle, je suis en ce moment dans une situation qui me gêne: ça fait quelques temps que Léo n'arrive absolument plus à se séparer de sa tototte... Depuis qu'il a été malade en fait (bronchite asthmatiforme). Avant, il l'avait pour dormir et en voiture. Le reste du temps, elle était dans son lit, il la posait sans problème. Maintenant, il ne veut plus la poser, il me dit non, et si je lui retire, c'est la méga crise pendant une heure. Je ne sais vraiment pas comment réagir... Pourquoi en a-t-il ainsi besoin? Que dois-je faire??? Lui laisser sa tototte parce qu'il en a besoin, ou bien lui enlever et vivre les crises qui vont avec???
Moi, ça me gêne qu'il ait sa tototte tout le temps, mais surtout j'aimerai comprendre pourquoi il en a tant besoin...

Sinon, pour en revenir à la question de Cla, on a donné la tototte à Léo quand il avait 10 jours, parce que son besoin de succion était très fort, et que mes seins n'arrivaient plus à suivre, et que le petit doigt, ça va un moment, mais ce jour-là on a craqué, on avait besoin de dormir... Il n'a jamais trouvé son pouce. J'étais contre la tototte au départ, et puis j'ai relativisé, tant que c'était pour dormir... Maintenant, c'est une autre histoire...

Avant de lire ce livre, je disais "chuuut c'est rien" quand Lucas pleurait sans raison apparente.
Depuis j'ai changé pour "pleure mon ange si tu en as besoin, papa et/ ou maman est là".
Le plus souvent je le prend dans mes bras et je marche, si la position calin semble ne pas le satisfaire.
Il arrive qu'il se calme en étant allongé dans son lit, mais dans tous les cas je reste près de lui. J'essaye de le calmer mais sans lui demander de se taire ou sans me laisser stresser par ces pleurs (enfin la plupart du temps).
Je ne sais pas si c'est grâce à ça mais il pleure très peu.

Pour ce qui est de la tétine, j'ai commencé à lui donner pour soulager mes seins vraiment trop douloureux. Je pense qu'il apprécie aussi de pouvoir têter sans boire, cette nuit par ex il a refusé le sein et crié jusqu'a ce que je lui donne la tétine. Il en a souvent besoin pour s'endormir mais l'ejecte en passant en sommeil profond.
Par contre on ne lui donne pas sytématquement quand il pleure.

Merci Castorette, merci Mag !

Je suis contente et très touchée que mes questions vous interpellent et que vous partagiez vos expériences.

Quand Nils pleure, mon homme a tendance à le prendre dans ses bras pour le bercer en lui disant "chut" tout doucement ; et dans mon entourage, quand il pleure et qu'a priori ses besoins ont été satisfaits, ma maman, mon beau-père par exemple, ont tendance à commencer par dire "Non non non non non" comme si il ne devait pas pleurer.
Ce ne me plaît pas... J'ai commencé tout doucement à en parler à mon homme, et pour le moment je n'en ai pas parlé à mon entourage (je manque de confiance en moi).

Quant à la tétine, j'avoue que j'ai du mal avec les enfants de trois ans qui l'ont toujours à la bouche... Je ne suis pas très à l'aise avec, je ne sais pas encore comment gérer cette tétine avec Nils... je vais essayer d'y réfléchir, d'en parler avec son papa... à suivre !

Ben oui, pour la tototte, comme toi, j'ai du mal quand je vois des bambins avec la tototte dans la bouche, et là, c'est moi qui suis confrontée à ça...
Si vous avez des idées, des conseils sur ce que je dois faire...

Pour l'entourage, selon les personnes, plutôt que de leur dire directement si c'est moi qui porte Lucas je lui dit quelques minutes après. "Vas y mon bébé pleure si ça te fait du bien" de façon à ce que les personnes qui lui disaient non non entendent.
Si ce n'est pas moi qui l'ai dans les bras je le fais la fois d'après où j'essaye de faire glisser la conversation sur le sujet, mais c'est plus difficile. Par contre récemment ça a donné lieu à une conversation passionnante avec des amis.
J'ai remarqué que ceux qui n'avait pas d'enfant étaient plus réceptif. Je suppose que c'est parce qu'il n'y voit pas une remise en question de leur éducation.

En ce qui concerne la tétine...
Bah moi Castorette, je serais tentée de la laisser à Léo tant qu'il en a besoin, mais non sans accompagnement. Est ce que tu crois que tu pourrais lui demander quand il en a besoin, pourquoi justement il la veut? Lui dire que tu aimerais comprendre, pour peut être l'aider à avoir plus précisément ce qu'il cherche à travers la tétine. Mais par contre surtout au départ, ne pas laisser sous entendre que tu vas lui enlever, surtout s'il te laisse passer un message exprimant sa véritable raison... Il est intéressant qu'il se sente en confiance, que d'exprimer ses besoins, ne va pas l'amener à ne plus avoir le moyen qu'il a en ce moment pour combler ses besoins. Si ça fonctionne et qu'il arrive petit à petit à cibler ce dont il a vraiment envie, il pourra peut être de lui même la mettre de côté... Ca peut durer longtemps car prendre conscience de ce qu'il veut vraiment peut prendre du temps. Et puis reste à savoir si ses besoins vont pouvoir être combler autrement...

Ca serait intéressant que tu vois aussi toipourquoi tu es aussi déranger par cette tétine. Cela te permettrait de l'expliquer à Léo, pour qu'il comprenne ce qui se joue en ce moment autour de cet objet...

Qu'en pense-tu?
Pure théorie, car ici pas de tétine, pas de doudou, donc je ne connais pas tout ça...

Merci pour tes bons conseils.
La tototte me dérange pour plusieurs raisons: je n'aime pas qu'il en soit dépendant (il est dépendant de son doudou aussi, mais ça ça ne me dérange pas, au contraire, car il a une identité), il ne parle pas encore et j'ai peur que la tototte ne fasse que retarder encore le langage, j'ai peur qu'il ne s'en passe plus du tout, et en grandissant, et qu'il l'ait 24h/24.
Ca ne me dérange pas qu'il ait sa tototte quelques temps, mais je n'ai pas envie que ça dure en dehors des temps de sommeil/voiture/moments de fatigue.

En tout cas, je garde tes conseils précieusement, je vais lui parler, aborder les choses ainsi, sans le brusquer. Le but est bien sûr qu'il la laisse de lui-même, je n'aime pas le forcer, décider à sa place.

Rien à voir avecc le sujet mais Lisa est sur mes genoux et elle me montre l'avatar avec Léo et elle signe encore dès que je change de page hihihi

lol!!!! Génial Lisa, j'adore!!! (elle a bon goût ta fille!!!!)

Je trouve aussi

Je trouve enfin un moment pour poster un peu sur le forum.
J'ai fini l'ouvrage d'I. Filliozat en quelques jours, et je crois qu'il n'y avait pas d'autre passage sur lequel j'avais besoin de discuter.
Cependant, j'ai bien l'intention de le lire à nouveau, et je trouverais sûrement matière à discuter avec vous via ce forum.
A très bientôt sur ce sujet !

Coucou.
Je remets ce fil à l'ordre du jour.

La lecture de ce livre m'a confortée dans ce que je pensais pour les colères(même si au départ je les ignorais plutot,d'ailleurs j'ai encore du mal à les accompagner)
Le problème ,c'est que pour mon homme,c'est quelquechose qui passe très mal(avant il travaillait 15 heures par jour donc l'éducation,pas vraiment son problème)
Il remet tout en question ,pense que ce n'est pas normal qu'elle fasse des crises pareilles(pour mémoire elle a deux soeurs jumelles de 6 mois et est rentrée en MS avec journée complète ,donc elle décharge),qu'elle va faire ce qu'elle veut ,etc..
Je tente de lui expliquer mais il n'est pas très convaincu et régulièrement il me sort que de toute façon je fais ce que je veux ,qu'il ne va plus s'en occuper etc.
Il faut dire que Céline l'écoute quand elle a le temps(il essaye de ne plus crier, a je pense compris que les fessées n'étaient pas une solution-ou tout au moins que je suis formellement contre-mais il n'applique pas non plus d'alternartives-(genre si elle refuse de ramasser quelque chose,il va finir par lacher l'affaire et le ramasser lui même )

Il déteste lire et je ne sais pas trop comment l'aider(je vais essayer qu'il vienne avec moi à une réunion ,mais dans ma voiture c'est folklo...)
Il a eu une éducation très stricte et assez violente en fait mais ne s'en rend pas vraiment compte,je vois bien qu'il évolue mais des fois j'ai franchement l'impression de mettre mon couple en péril.
Comment avez-vous fait avec vos hommes?(si ils n'étaient pas convaincus au départ)